Résidence du 6 octobre et 31 décembre.
Cette résidence arrive au moment où Marie Christine Gordien parvient en tant qu’écrivaine à dire certaines choses de son travail poétique, à en partager quelques expériences… Elle souhaite partager sa vie poétique à travers des ateliers ou des rencontres ou d’autres performances. Elle termine actuellement un livre où elle partage avec le lecteur(trice) des pensées où se met en paroles comme un goût des choses, la façon dont l’existence la pénètre, l’interpelle, l’appelle ou pas…
Qu’est-ce que c’est qu’une vie de poète ? Qu’est-ce qu’écrire pour vivre ?
Marie-Christine Gordien, née en France d’un père guadeloupéen et d’une mère originaire du Massif central. Entre rêves, impressions et questionnements sur son identité, « Chayotte », son premier recueil de poèmes, paraît en 2011. Comme les suivants, « Pollens » (2012), « La monnaie des songes » (2015), « Moon Walker » (2018), cet ouvrage participe à l’expression d’une vision métissée du monde où la poète capte et explore cet autre envers du dire où sa parole est un geste captant le récit vécu du corps.
Sa passion pour le jazz se laisse entendre à travers le voile discret de sa langue disant l’injustice et les blessures fauves de l’existence. Établie dans le sud de la France où elle a animé pendant 7 ans l’option écriture créative à l’Université de Nîmes, elle mène des ateliers d’écriture et fait des lectures publiques. C’est « La Monnaie de songes » qui a été choisie pour la reprise en poche de l’ensemble de ses poèmes dans la collection Points Poésie au Seuil et paru mars 2021. En avril de la même année parait aux éditions de la Rumeur Libre son dernier recueil, « L’impossibilité d’aimer ».
L’objet des rencontres s’axera sur « le mouvement, la danse, le sport » à partir duquel chacun pourra entrer dans l’écriture. « Lire et écrire nous bougent, nous mettent en mouvement de l’intérieur parfois jusqu’à l’extérieur de nous-même… Quantités de gestes presque invisibles que pourtant au fur et à mesure nous réalisons et qui nous « transforment » dans une incessante amélioration…